ConcertoNet.com by André Peyrègne
[...] les Danses symphoniques de Rachmaninov nous ont comblé. Le Philharmonique de Monte-Carlo y a été splendide sous la direction d’un jeune chef russe à allure de gentleman, Stanislav Kochanovsky. Tout y était, de la densité, de l’émotion, de la puissance, de la gravité, de la solennité et aussi de la rugosité et du tragique de cette œuvre que Rachmaninov a composée au soir de sa vie. Emigré depuis trois décennies en Amérique, il avait la nostalgie de son pays. Des cloches sonnent, un saxophone chante, des citations du Dies iræ passent dans cette partition sur laquelle Rachmaninov a écrit : «Je rends grâce à Dieu». Il sollicite le Saint-Esprit.